Kotor, à ce jour le seul monument culturel de l'UNESCO au Monténégro, est sans conteste la plus belle ville du pays. D'innombrables peuples ont laissé leurs traces dans ce lieu pittoresque situé au fond de la baie et les paysages spectaculaires qui l'entourent contribuent à la popularité de Kotor.
La petite ville pittoresque de Kotor au Monténégro est bien protégée dans le coin le plus reculé de la magnifique baie de Kotor, entourée d'un paysage côtier véritablement spectaculaire. Sa situation époustouflante et ses monuments culturels et historiques ont valu à la ville d'être inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979.
Les toits rouges de Kotor se blottissent au pied du "Saint Ivan", une montagne impressionnante entourée de forêts denses, et contrastent fortement avec les voiliers et les bateaux de croisière super chers qui sont ancrés dans le port de Kotor.
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IMAGES : Vieille ville de Kotor
Galerie de photos : Vieille ville de Kotor
Hébergement à : Kotor
Les hébergements à Kotor sont rares, la plupart des visiteurs viennent en bateau de croisière, font une escale de passage ou une excursion d'une journée en provenance d'ailleurs au Monténégro. Ceux qui parviennent à décrocher une chambre pour la nuit remarquent que le public est plus jeune le soir et que les rues sont plus animées. Mais à une heure du matin au plus tard, les rues deviennent calmes, à l'exception de quelques batailles de territoire entre chats.
Attractions à Kotor
La vieille ville de Kotor est entièrement piétonne et presque aucun bâtiment moderne ne rappelle le 21e siècle. Les maisons historiques ont toutes été reconstruites avec des éléments d'origine. Entre-temps, les petits commerces, les prestataires de services et les écoles rappellent que Kotor n'existe pas exclusivement pour les touristes.
Remparts de Kotor
Avec près de 5 km, les remparts de Kotor sont même plus longs que les célèbres remparts de Dubrovnik, mais le voisin croate est toujours bien plus majestueux. Néanmoins, il vaut la peine de se promener sur les fortifications historiques de Kotor, qui atteignent jusqu'à 20 mètres de haut.
Une visite des remparts commence de préférence par la porte nord, construite en 1540, près de l'église plutôt discrète de Sveti Marija datant de 1221. De là, on passe par la porte principale du port jusqu'à la porte sud. À partir de là, il faut décider si l'on ose le chemin raide et difficile jusqu'au mont San Giovanni (sous le drapeau monténégrin, on a une vue de rêve à 260 m d'altitude) ou si l'on redescend directement dans la vieille ville.
Conseil : La visite complète des remparts de Kotor dure une bonne heure et la chaleur peut être désagréable, surtout à midi. Il faut absolument se protéger du soleil et boire suffisamment d'eau !
Églises Sveti Luka et Sveti Nikola
Si l'on se tourne vers l'ouest depuis la porte nord des remparts, on arrive à deux églises côte à côte.
L'église Sveti Luka est la plus petite des deux. L'église à nef unique date du 14ème siècle et est devenue entre-temps orthodoxe, mais a conservé son autel catholique jusqu'au 19ème siècle.
L'édifice religieux beaucoup plus grand est l'église néo-byzantine Sveti Nikola avec ses deux jolies tours à coupole. Elle n'a été achevée qu'en 1909 et est dédiée à Saint-Nicolas, le saint patron des navigateurs.
Place de la Révolution d'Octobre
La place principale de Kotor, Trg Oktobarske revolucije ou place d'armes, se trouve juste derrière la porte principale des remparts. C'est ici que trône la tour de l'horloge Renaissance de trois étages datant de 1602, construite sous le général d'administration vénitien Antonio Grimaldi. En y regardant de plus près, on découvre qu'elle n'est plus tout à fait droite - une conséquence du tremblement de terre de 1979.
Palata Pima
Si l'on quitte la place principale en direction du sud, on arrive sur la place suivante à ce qui est probablement le plus beau palais de Kotor. Le Palata Pima a été construit au 14ème siècle par la famille Pima, la plus importante famille de Kotor du 14ème au 18ème siècle. Comme il était d'usage pour la riche classe supérieure de l'époque, la pierre la plus fine de l'île croate de Korčula a été utilisée pour la construction. Mais même celle-ci n'est apparemment pas éternelle - l'aspect de la façade semble malheureusement déjà un peu délabré aujourd'hui.
Cathédrale Sveti Trifun
La rue suivante mène au Trg Ustanka mornara, dominé par la cathédrale de Saint Tryphon. L'évêché de Kotor date de 1166, c'est le bâtiment médiéval le plus impressionnant de Kotor et il est souvent considéré comme la plus belle église de Kotor.
Derrière la façade impressionnante avec ses deux clochers massifs, un trésor d'église en or, argent et marbre ainsi que les reliques du saint patron de Kotor sont conservés. Le décor et la peinture de la cathédrale Tryphon sont également d'une grande valeur.
Les fresques ont été réalisées au 14e siècle par d'importants peintres de l'école grecque, et certaines parties du tabernacle proviennent même de l'église romane sur les fondations de laquelle a été construite la cathédrale actuelle.
Palata Grgurina
Le Palata Grgurina compact est le seul palais de Kotor qui peut être visité de l'intérieur. La famille Grgurina a déménagé de Koper à Kotor au 17ème siècle et a pris au mot la coutume de construire des palais en pierre de Korčula.
Cependant, ce ne sont pas seulement les pierres qui ont été importées de l'île croate, mais aussi des ouvrages entiers de taille de pierre. Les vastes locaux du palais baroque abritent aujourd'hui un musée de la navigation et de la mer.
Histoire de Kotor
Lieu relativement facile à défendre au bord de la Méditerranée, Kotor était déjà dans l'Antiquité un important centre culturel et commercial, mais aussi un repaire de pirates et de corsaires. La première mention de Kotor dans un document remonte à 168 avant Jésus-Christ, sous le nom d'"Ascrivium".
D'innombrables peuples, des Illyriens, Romains et Byzantins aux Serbes, Turcs et Français de Napoléon, en passant par les Vénitiens, les Autrichiens et les Russes, ont peuplé la côte de Kotor et y ont laissé leur empreinte historique. Kotor a par ailleurs toujours été un trait d'union entre l'Est et l'Ouest, les catholiques et les orthodoxes, les chrétiens et les musulmans, ce qui a entraîné une diversité culturelle exceptionnelle dans les colonies.
