Île de Nosy Boraha (Sainte Marie), Madagascar

L'île de Nosy Boraha se trouve sur la côte nord-est de Madagascar et était autrefois la base de pirates notoires. Aujourd'hui, elle attire les visiteurs avec sa nature fascinante et le passage des baleines à bosse.

Un petit coin de paradis se trouve au large de Madagascar ! Moins connue et moins touristique que Nosy Be par exemple (et donc moins chère), Nosy Boraha se distingue par une flore fantastique et un paysage intact - clairement l'une de nos dix principales attractions touristiques de Madagascar. L'île de Nosy Boraha est également appelée "île Sainte Marie", le nom de la capitale est Ambodifotatra. De forme allongée, Nosy Boraha mesure 50 km de long et seulement 7 km de large à son point le plus large.

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Meilleure période pour Nosy Boraha

La verdure luxuriante de l'île a son prix : là où il y a beaucoup de végétation, il y a aussi beaucoup de pluie, il faut donc s'attendre à être mouillé de temps en temps lors d'excursions d'exploration à Nosy Boraha. C'est dans la région côtière nord-ouest de Madagascar qu'il pleut le moins, de mai à octobre. Il ne fait jamais froid, au contraire - sur la côte, l'été européen (= hiver austral) est chaud et sec avec des températures avoisinant les 25°C, tandis que l'été austral est désagréablement chaud et humide.

Quel est le meilleur moyen de se rendre à Nosy Boraha ?

L'île de rêve malgache de Nosy Boraha se trouve dans l'océan Indien à quelques kilomètres de la côte nord-est de Madagascar. Elle est accessible aussi bien par bateau que par avion depuis la capitale malgache Antananarivo. Presque tous les jours, des avions en provenance du continent atterrissent à l'aéroport Sainte Marie, les ferries partent de Soanierana Ivongo.

A l'époque : les pirates et les Français

Nosy Boraha a un passé très animé derrière elle. Aux 17e et 18e siècles, la proximité de cette île paradisiaque avec les routes commerciales de l'East India Company en a fait le repaire de pirates notoires, tels que William Kidd, Thomas Tew ou Henry Every.

Leur principale base était la petite île aux Forbans dans la baie d'Ambodifotatra. On peut encore y voir aujourd'hui les restes de plusieurs bateaux pirates, comme par exemple ceux du "Fiery Dragon" du capitaine Condent. Près d'Ambodifotatra se trouve même un cimetière de pirates, qui compte aujourd'hui parmi les principales curiosités de Nosy Boraha. Les pierres tombales érodées par le temps ne peuvent être atteintes qu'à pied et à marée basse en 20min environ depuis la capitale.

Outre les pirates, les Français ont également joué un rôle important dans l'histoire de Nosy Boraha. En 1750, le fils d'un pirate français céda les îles à la France, qui en fit une colonie. Lorsque la France obtint le pouvoir sur tout Madagascar, Nosy Boraha fut incorporée à l'immense île voisine et fait toujours partie de Madagascar.

Aujourd'hui : plages de sable et baleines à bosse

Nosy Boraha vit aujourd'hui principalement du tourisme. Cette fantastique île de vacances séduit par ses plages de sable doré, ses criques bordées de palmiers et sa mer transparente. Les minuscules îles voisines, comme par exemple l'île aux Nattes, invitent également à la baignade et à la détente.

Les plongeurs doivent absolument s'arrêter dans le lagon de Sainte Marie. Le récif corallien qui s'y trouve protège la baie des requins et offre un paysage sous-marin spectaculaire, l'un des plus beaux de l'océan Indien.

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En parlant de paysage sous-marin, Madagascar se trouve sur la route de migration des baleines à bosse qui quittent l'Antarctique pour des contrées plus chaudes. De juillet à septembre, le canal entre Madagascar et Nosy Boraha devient une nurserie pour la progéniture de ces énormes mammifères marins.

Une faune unique à Nosy Boraha

La faune et la flore au-dessus de la surface de la mer font également battre le cœur des amoureux de la nature. De nombreux animaux et plantes rares ont trouvé leur seul habitat à Nosy Boraha, dont le fascinant caméléon panthère, quelques espèces de lémuriens et des orchidées aux couleurs vives, comme la spectaculaire "Reine de Madagascar" (Eulophiella roempleriana).

Nosy Boraha était également autrefois la patrie du coucou de soie Delalande, très chassé, qui s'est éteint au 19e siècle. Son souvenir ne subsiste que sous la forme de 13 spécimens empaillés dans les musées les plus divers du monde, dont Paris, Stuttgart et Vienne.

Conseil : Nosy Boraha, tout comme la partie continentale de Madagascar, fait partie de nombreuses traditions et légendes malgaches. Certains endroits (par exemple aussi les baleines à bosse) sont frappés de "fady" et sont considérés comme tabous. Avant de se rendre dans des régions isolées, il convient, par respect pour les autochtones, de s'assurer auprès d'un guide local qu'une exploration ne pose aucun problème.

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